ACCUEIL

Nous sommes une association, qui a pour objectif d’établir un lien direct entre adhérents consom’acteurs et producteurs Bio, et le plus possible locaux. Nous fonctionnons en AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) et organisons également des achats groupés. Nos distributions se déroulent à la Ferme du Couvent à Torcy (22 rue du Couvent, 77200).

En ce moment, nous sommes en train de renouveler les contrats légumes, œufs, laitage, pain. Il y a donc de la place. C’est le moment de nous contacter.

Le mercredi soir

Distribution des paniers de légumes, œufs, pain, laitages (contrats AMAP) de 18h45 à 20h, à la Ferme du Couvent à Torcy. .

Les légumes et les oeufs Bio de Philippe et François viennent de Saâcy-sur-Marne (77). Les paniers sont composés de légumes frais et de saison. Deux formats de paniers existent. Découvrez des exemples de composition de paniers ici.

Le pain de Bruno et Katia vient de St Mars-Vieux-Maisons (77), qui cultivent leurs céréales Bio sur leur exploitation, les transforment dans leur moulin, et enfin nous fabriquent du pain délicieux cuit dans leur four à bois.

Les laitages Bio de Geoffroy viennent d’Ozouer-le-Voulgis (77). Les paniers sont à composer à la signature du contrat, les produits proposés sont variés (lait, beurre, crème, yaourts, fromage etc…). Les livraisons ont lieu une semaine sur 2.

L’été, peut être une bonne occasion de tester les produits avant de vous engager, en rachetant un panier à un Amapien durant ses congés. Si cela vous tente, passez vous renseigner un mercredi soir durant la distribution.

Les pommes et poires Bio de Pierre Marie des vergers de la Brie et du Montois viennent de Mauperthuis (77). Les paniers sont en contrat, à choisir en 1/4, 1/2, 3/4 ou entier. Les livraisons ont lieu une fois par mois environ de septembre à avril. Possibilité de fraises à la saison.

Les poulets élevés en bio d’Alexandre viennent de Marigny-en-Orxois ( situé à 55 km de Torcy). Les livraisons ont lieu une fois par mois.

Le vendredi soir, une fois par mois

Entre 18h45 et 19h30, livraison de légumes, en provenance de Chelles, toujours à la Ferme du Couvent. Hannane livre les adhérents en commandes groupées, qui vous permettront de découvrir à votre rythme des légumes bio. Vous pouvez retrouver les prochaines dates de livraison dans un article ci-dessous.

Un mercredi soir par mois en hiver

Vous pourrez faire le plein de vitamines, avec des agrumes et de l’huile d’olive Bio, en provenance de la région de Valence en Espagne. Fonctionnement en achat groupé.

Et pour couronner le tout…

D’autres commandes groupées sont organisées au fil de l’année. Les gourmands pourront ainsi savourer

du miel breton,

des noix Bio des Alpes,

des Châtaignes et dérivés, crème, brisure, marrons au naturel,… AOP Ardèche,

des tisanes et plantes aromatiques de Mickaël à Coulommiers(77)

des produits (farine, légumes secs, pain,..) de notre céréalier-boulanger, Bruno.(77)

du bœuf de Bruno (77)

de l’agneau et du porc de Julien, Aix en othe(10)

Pourquoi notre engagement ?

Voici 12 bonnes raisons de manger bio et local par l’intermédiaire de l’assoc.

– Savoir où poussent nos légumes.

– Comment ils sont produits

– Produisent moins d’emballage.

– Protège la santé de nos agriculteurs (qui ne répandent pas de pesticides ni de produits chimiques de synthèse). (Pour cette raison, la maladie de Parkinson, et différents cancers notamment du sang sont reconnus par la loi française comme maladies professionnelles de l’agriculteur.)

– Protège la santé de nos familles

– Nous permet de manger des aliments cultivés en plein champ, sans OGM, qui grandissent avec le soleil, la rosée matinale, et puisent leur nutriment et l’eau dans les sols .

– Créer de l’emploi local

– Assurer un revenu décent à nos producteurs

– Protège les sols et nappes phréatiques

– Protège la biodiversité

– Limite l’impact carbone lié au transport

– Ce n’est pas forcément plus cher ! Nous avions comparé les tarifs d’1 panier d’hiver. Celui de Carrefour était 25 % plus cher. Et la différence est plus importante sur les paniers d’été!

Manger bio et local, c’est être engagé.

Nos choix d’achats font la différence pour les producteurs.

Vous souhaitez manger mieux, consommer local, Bio, et soutenir nos agriculteurs ? N’hésitez plus, contactez-nous par le site ou venez nous rencontrer lors d’une distribution.

Bilan 2023

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et accepter la présence des parasites. La taille est une étape crutiale du travail de l’arboriculteur car elle doit anticiper et préserver les rendements. Il est également attentif aux conditions climatiques, afin de notamment de préserver ses arbres du gel et de la tavelure (champignons qui altère les feuilles et les fruits et nuit à la conservation)

Présentation de Pierre Marie

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Fruits: pommes, poires, fraises,…

Le verger est situé à Jutigny, commune à l’est de la Seine-et-Marne, cultivés en bio agréé depuis 2007. Il a été planté en 1986 et complété en 2001, 2004 et 2010

Pierre Marie Fahy a repris l’exploitation en 2019, il s’est aussi diversifié avec la culture de fraises.
Nous cultivons des variétés anciennes, reconnues pour leur goût et leur authenticité, et des plus modernes pour nous adapter aux préférences des consommateurs.
Côté pommes
Chacune apporte ses propres saveurs tout au long de la saison. Nous avons ainsi des variétés précoces (gala, belle de boskoop, elstar…), récoltées dès septembre et d’autres, plus tardives, cueillies jusqu’à début novembre (golden, reine des reinettes, jonagold…).
Gourmandes, parfumées, équilibrées, rustiques ou toniques, il y en a pour tous les goûts !
Avec près de 40 variétés, la palette des goûts permet de suivre le rythme des saisons.

Côté poires
On compte une dizaine de variétés de poires sur l’exploitation. Conférences et comice sont des variétés d’automne-hiver, alors que les williams ou les beurré hardy se dégusteront plutôt à l’été. A déguster à la croque ou dans de savoureuses recettes sucrées… ou salées!

Produire des fruits dans des vergers BIO, c’est avant tout savoir écouter la nature et accepter la présence des parasites.

Présentation d’Alexandre

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Nous avons démarré notre partenariat avec Alexandre en octobre 2023

Alexandre, Marigny en Orxois

58 km de Torcy, mais vient à Bussy Saint Martin 1 fois par mois

Extrait d’une interview

Racontez-nous votre parcours

Bonjour, je m’appelle Alexandre Staudinger, je suis éleveur de volailles en agriculture biologique, donc en plein air. Je suis installé sur la commune de Marigny-en-Orxois, commune dans laquelle j’ai grandi. Mes parents étaient agriculteurs en polyculture élevage et je m’occupais des animaux de la ferme avec passion depuis mon plus jeune âge (lapins, poulets, chevaux, bovins).

J’ai effectué un master de manager comptable et financier à Paris avant de revenir dans mon village, il y a quelques années, avec l’envie de faire de l’élevage. Mon père m’a cédé une pâture de 8 ha et j’y ai créé ma ferme.

Quelles sont les caractéristiques de votre ferme ?

Il s’agit d’une petite ferme (j’y travaille avec une salariée) pour une production axée sur le bien-être animal, le respect de notre environnement et la qualité de la viande. Je fais de la vente directe (0 ou 1 intermédiaire). Je vends et achète tout dans un rayon de 100km.

J’ai construit 9 poulaillers de 45 m2 déplaçables (afin de garantir une herbe de qualité tout au long de l’année aux volailles). Il y a des volailles d’âges différents dans chaque poulailler. Cela me permet de faire des rotations et de pouvoir ainsi proposer des volailles tout au long de l’année à mes clients.

Quel type de poulet choisissez-vous et pourquoi ?

J’ai choisi des cou-nu pattes jaunes en souche fermière pour deux raisons :

D’une part c’est une souche qui produit une viande de grande qualité
D’autre part c’est une souche rustique particulièrement bien adaptée à l’agriculture biologique et à son mode d’élevage sans médicamentation. Depuis que je suis éleveur, je n’ai jamais eu besoin de médicamenter mes bêtes !

Comment sont-ils nourris ?

Mon père produit des céréales en agriculture conventionnelle donc je ne peux malheureusement pas les utiliser. Je vais reprendre ses terres à son départ en retraite, je pourrai ainsi les convertir en agriculture biologique et nourrir mes volailles avec mes propres céréales.

En attendant, je travaille avec une coopérative de la région qui récolte ses céréales en Ile de France, Hauts de France et Normandie.

Les volailles mangent également de l’herbe qu’elles ont à disposition dans la prairie.

Comment se passe une journée type pour vous ?

Je n’ai pas vraiment de journée type, plutôt une semaine type. Par exemple je suis à la ferme le lundi, mercredi, vendredi et samedi. Le mardi je suis en livraison toute la journée. Le jeudi et le vendredi, je fais des activités qui nécessitent plus de temps sur la ferme (déplacer les poulaillers, tendre les filets pour sortir les jeunes poulets, nettoyer les bâtiments, préparer les poulaillers pour l’arrivée des poussins). À ceci s’ajoute le travail avec la clientèle (livraison le mardi et plusieurs soirs par semaine en AMAP) et le travail de bureau (comptabilité, facturation, prise de commande)

Quelles sont les points forts de votre ferme ?

J’ai créé la ferme autour de 4 valeurs fortes qui orientent ma façon de travailler et d’élever mes bêtes :

· Le bien-être animal (transparence de l’abattoir sur les pratiques d’abattage, élevage en plein air, densité moindre)

· Le respect de l’environnement (engagement en agriculture biologique)

· Produire une viande de qualité (durée d’élevage jusqu’à 112 jours, volailles qui gambadent pour avoir une fibre musculaire bien développée et une chair goûteuse)

· Favoriser le dynamisme économique local (j’achète et vends tout dans un rayon de 100 km).

Nouvelles sept 2023

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Nous voici déjà en septembre en pleine préparation de la saison de châtaigne avec la pose des filets de récolte sous les arbres, après avoir pris soin de passer la débroussailleuse sur l’ensemble de la surface depuis la mi-août. A Genestelle nous avons eu cette année deux mois assez humide entre mi-mai et mi-juillet, avec des petits orages réguliers qui ont su maintenir une végétation assez verte sur une période plus longue que la plupart de ces dernières années, me permettant de faire des stocks de foin intéressants pour les bêtes et offrant une certaine abondance de nourriture aux brebis sur le premier mois de l’été. Cependant, après un hiver extrêmement sec, ces orages réguliers mais de faible intensité n’ont pas su pénétrer les sols en profondeur pour réalimenter les réserves, et cette eau a été bu en continu par la végétation, provoquant cette impression de luxuriance. Dès lors qu’il s’est arrêté de pleuvoir, cette situation a paradoxalement fini par provoquer, pour les arbres, un stress hydrique plus important que l’année dernière où les pluies avaient été rares chez nous mais toujours très intenses. Ainsi, sur les sols les plus superficiels, bon nombre de châtaigniers ont commencé à défeuiller fin-août, amputant déjà une partie du potentiel de récolte à venir.

Cependant, pour aller sur une note plus positive donnant un peu d’espoir, quelques pluies ont fini par arriver timidement et d’autres sont annoncées ces prochains jours, laissant tout de même espérer une récolte satisfaisante. La date de maturité des fruits est également très importante, les années tardives étant souvent les meilleures, car les fruits ont davantage la possibilité de profiter des pluies de fin septembre en nous offrant des calibres et une production plus importante. Voilà encore les questionnements qui subsistent à l’heure qu’il est, et comme j’ai toujours entendu dire depuis petit, tant qu’elles ne sont pas dans le panier, les châtaignes savent toujours nous surprendre dans un sens comme dans l’autre. Comme je vous en ai déjà parlé ces dernières années, la principale interrogation que l’on a dorénavant et qui permet de définir une bonne année, c’est la qualité sanitaire des fruits. On peut aujourd’hui avoir de très belles années avec des fruits en quantité, mais où l’on en jette plus du tiers comme pour la récolte 2022, avec des conditions climatiques propices au développement des pourritures ; ou bien avoir l’impression d’une moindre récolte mais avec très peu de pertes. Tout est donc encore possible à l’heure qu’il est!

Le lancement de la saison est aussi le moment de lancer les commandes pour la livraison de Décembre, avec comme toujours à cette période la possibilité d’avoir des châtaignes fraiches qui, je le rappelle, doivent toujours être maintenues dans un endroit frais voire au réfrigérateur si on veut les conserver un peu.

Vu que cette période est toujours difficile à gérer avec une masse de travail importante, il serait bien de me renvoyer le récap de commande autour du 20/25 octobre

Nouvelles avril 2023

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Vu que je suis toujours en phase d’installation, le début d’année est principalement occupé par des travaux liés à l’élevage : cette année le réaménagement d’une très vieille bergerie pour la rendre plus agréable et fonctionnelle pour le troupeau et moi-même, mais aussi la poursuite du débroussaillage des parcelles abandonnées afin de retrouver des pâturages productifs tels qu’ils étaient il y a plusieurs décennies ; puis la réalisation de piquets en châtaigniers pour continuer de clôturer l’ensemble du parcellaire afin d’augmenter la surface accessible pour les brebis, et surtout les châtaigneraies certes pauvres en terme de production alimentaire pour le troupeau, mais dont le passage permettra je l’espère de limiter le temps de débroussaillage d’avant récolte. Pour le moment la sécheresse hivernale devient printanière et donc tout à fait inquiétante : les sources et cours d’eau ont des niveaux dignes de début Juillet et les prairies ne poussent pas tellement le sol est sec. Avec le peu d’eau annoncé, la menace d’une année très galère se fait de plus en plus présente.

Du côté des châtaigneraies, les arbres commencent doucement à débourrer. C’est la fin de la période de dormance où on peut élaguer les arbres, bien que cette année j’ai fait le choix de ne pas en faire car je n’ai toujours pas fini de débarrasser le bois des 60 arbres taillés l’année dernière (et qui chiffre en plusieurs dizaines de m³ de bois à dégager et de branches à broyer pour produire de l’humus). La deuxième quinzaine d’avril est le moment où la sève remonte ce qui correspond à la période où l’on peut greffer, ce que je m’applique à faire chaque printemps depuis 2020, afin d’essayer de rajeunir les vergers en espérant pouvoir transmettre ce patrimoine aux générations suivantes. La réussite n’est pas toujours au rendez-vous, mais c’est un immense bonheur de voir grandir un arbre que l’on a soi-même greffé, en attendant impatiemment qu’il se mette à fruit !

Cet hiver a aussi été l’occasion d’essayer de nouveaux produits avec les dernières châtaignes que j’avais pu conserver : le velouté de potimarron et châtaigne, ainsi que la purée de pomme et châtaigne. Je me permets donc de vous proposer ces nouvelles réalisations, toujours certifiées AB, avec bien entendu mes châtaignes, mais aussi des potimarrons et des pommes provenant de la plaine d’Aubenas à 15km de chez moi. Mon intention est de vous proposer des recettes à base de châtaigne toujours aussi délicieuses, mais aussi de montrer que ce fruit ne doit pas rester cantonné à une consommation « plaisir » en sucré, mais qu’il peut aussi rentrer dans l’alimentation courante sous ses multiples formes. Ceci sans jamais oublier que ce fruit paysan par excellence avait permis d’atteindre une densité de population tout à fait exceptionnelle dans nos villages au XIXe, de par ses qualités nutritives indéniables : le fameux « arbre à pain ».

Pour entrer dans des considérations moins réjouissantes, j’avais dit lors du lancement de la précédente commande que je ne souhaitais pas augmenter mes tarifs et que je ferai un bilan après la livraison, à tête reposée. Malheureusement le bilan personnel et comptable n’est pas à la hauteur du travail fourni. Cette année au vu une forte augmentation des coûts de transformation (prix du gaz pour l’épluchage, la cuisson et la stérilisation, mais aussi du sucre ou encore du verre et du carton pour l’emballage) mais aussi des coûts de production principalement avec le gasoil ; couplés avec une mauvaise année tant du point de vue de la production (8 tonnes de déchets sur 22 tonnes ramassées au total à cause d’un automne très chaud et humide) que du point de vue de la transformation (encore beaucoup de déchets au tri après épluchage alors que le prix de l’épluchage est calculé sur la quantité apportée, donc un mauvais rendement implique une explosion du coût d’épluchage). La conjoncture générale s’est malheureusement accompagnée d’une mauvaise saison, ce qui a fait exploser le coût de revient des différents produits. J’ai donc décidé pour cette nouvelle commande d’appliquer une augmentation tarifaire qui, je me dois de le préciser, ne couvrira pas intégralement la hausse du coût de revient (qui tourne autour de 20% entre 2021 et 2022). J’ai choisi de ne pas reporter intégralement l’augmentation du coût de revient pour que mes produits restent le plus accessible possible, en ayant bien conscience que cela peut être perçu comme « cher », tout en précisant que mes tarifs restent moins élevés que beaucoup de mes collègues qui vendent ici sur les marchés locaux. Je fais ainsi le pari risqué que la récolte 2023 sera meilleure et permettra de retrouver un coût de production en adéquation avec les nouveaux tarifs : rendez-vous au prochain bilan ! J’espère que les amapiens sauront comprendre cette décision qui n’est pas prise de gaieté de cœur.

Tout cela pour en venir au fait qu’il est temps de lancer la nouvelle commande pour le printemps 2023 ! Cette année je prévois de monter en région Parisienne la semaine du 19 au 25 juin, un peu plus tard que l’année passée pour être certain de pouvoir préparer correctement les commandes tout en ayant la certitude d’avoir fini les foins et d’être à jour sur les soins aux agneaux et la gestion du troupeau : vaste programme !

Nouvelles sept 2022

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J’espère que cet été s’est bien passé pour tout le monde, malgré ces vagues de chaleur à répétition et cette sécheresse générale. Ici comme ailleurs, cela a été dur, surtout pour les animaux. En effet les brebis craignent énormément la chaleur, d’autant que début juin les prés étaient déjà complètement grillés. Pour ce qui est des châtaigniers, la saison s’annonce plutôt correcte sans être exceptionnelle : la floraison s’est bien déroulée ce qui fait que les arbres sont bien chargés en fruits, mais ceux-ci ont eu du mal à grossir à cause du sec et la précocité de maturité qui s’annonce les empêcheront de bien profiter d’éventuelles pluies de fin septembre. Malgré tout on se rappelle ici de 2015, 2017 ou 2018 pour ne citer que ces années-là, où la sécheresse avait été bien pire chez nous avec 3 ou 4 mois sans pluie. Cette année nous n’avons eu « que » 2 mois sans pluie, puisque nous avons eu un orage autour du 20 avril, un autre autour du 20 juin puis dernièrement un épisode autour du 15 août. Cependant, si on espère encore un volume de récolte « normal », il faudra surtout espérer que la qualité sanitaire soit au rendez-vous et que nous n’aurons pas à jeter 40% des fruits sur certains lots comme l’année dernière à cause de la pourriture. Comme on dit souvent, tant qu’elles ne sont pas vendues ou transformées, les châtaignes savent toujours nous réserver des surprises, bonnes ou mauvaises ! Le débroussaillage des parcelles est terminé et c’est maintenant au tour de la pose des filets de récolte avant la fin septembre et les châtaignes n’auront plus qu’à tomber, en espérant être dans les temps car les fruits ont l’air de vouloir mûrir rapidement !

Concernant la livraison de l’automne, je compte cette année monter début décembre, la semaine du 5 au 10. C’est un peu plus tard que l’année dernière, mais cela me permettra de mieux finir la récolte et de préparer la livraison dans de meilleures conditions. Si les amapiens souhaitent à nouveau effectuer une commande, il faudrait me renvoyer le récapitulatif au plus tard autour du 16 octobre. C’est un peu tôt mais vu que cela tombe en plein pendant la saison, il me faut pouvoir anticiper et avoir le temps de réagir avec tout ce qu’il y a à faire à ce moment-là.

Pour ce qui est des tarifs, j’ai fait le choix cette fois-ci de ne pas les augmenter, ce qui implique de rogner encore un peu davantage sur les marges, car les coûts de production augmentent de manière irrémédiable et sur tous les postes de dépense. Je souhaite que ces produits restent accessibles à tous en ces temps difficiles, et c’est pourquoi je fais ce choix. Cependant si je constate après la saison que ce n’est pas tenable pour moi du point de vue de la comptabilité de l’entreprise et de mon revenu, je devrais tôt ou tard effectuer un rattrapage tarifaire.

Par contre, je propose un nouveau produit : la semoule de châtaigne, préparée à base de semoule de blé dur (bio et origine France) et de farine de châtaigne, à proportion respectivement de 2/3 et 1/3. Évidemment le blé dur n’est pas de ma propre production, cependant je me permets tout de même de vous le proposer car c’est un produit nouveau, peu ordinaire et très sympa à utiliser !

Nouvelles printemps 2022

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Ici sur la ferme à Genestelle, le travail ne manque pas : entre le repliage des filets de récolte, les travaux d’élagage des vieux châtaigniers, la plantation de jeunes châtaigniers, mais aussi le débroussaillage et les clôtures pour offrir de nouveaux pâturages aux brebis avec l’agnelage qui vient de démarrer, je peine à croire qu’on est déjà début avril !

Nouvelles sept 2021

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Nous voilà déjà fin septembre, en pleine préparation de la récolte de châtaignes à venir. Les premières variétés commencent à murir et les autres vont s’enchainer tout au long du mois d’octobre, en espérant avoir fini la pose des filets de récolte avant la chute des fruits ! La saison s’annonce plutôt bien grâce aux pluies régulières que nous avons eu durant l’été et à l’absence de forte canicule cette année. Certains arbres ont tout de même souffert de l’absence de pluie durant le mois d’aout et jusqu’à la mi-septembre, mais dans l’ensemble les fruits devraient être au rendez-vous. L’année a été assez difficile pour moi avec une charge de travail très importante liée à l’acquisition de nouvelles terres en location, la remise en état d’une partie et la mise en place de l’élevage ovin entre autres choses. Mais je garde le cap !

Malgré cela, la saison se prépare et avec elle les livraisons du mois de Novembre.

Présentation de Gaël

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On a commencé en 2020 notre partenariat avec Gaël.

Gaël van der Meij
Je suis paysan en Ardèche depuis 4 ans, et plus précisément producteur de châtaignes à Antraigues sur Volane. Après la récolte je transforme les fruits en différents produits : confitures (ou crème de châtaigne), marrons (ou châtaignes) au naturel, purée nature, farine et brises sèches.

Produits élaborés à partir de fruits AOP châtaignes d’Ardèche, récoltés dans d’anciens vergers qui ont vu passer les générations et que j’ai pris soin de remettre en culture après qu’ils aient été abandonnés. Ces variétés traditionnelles ardéchoises (Bouche-rouge, Comballe et Garinche pour les principales) sont reconnues pour leur rusticité et leur qualité gustative. Les arbres et les fruits ne sont pas traités et les confitures sont réalisées avec du sucre de canne bio. Labellisation AB prévue pour la première récolte 2021.